dimanche 20 mars 2011

Le coton biologique : une fibre à privilégier!

T-shirt Fibrethik 100 %
jersey équitable et biologique
Depuis quelques années, j’ai pris conscience qu’acheter une marque de vêtements (et autres produits) c’est endosser l’ensemble de son cycle de production.  C’est donner son accord ou se fermer les yeux.  J’accorde une grande importance à ce qu’il y a derrière la production de la fibre et du vêtement.  Acheter un vêtement fait de coton traditionnel (lire non biologique) c’est cautionner les méthodes plus ou moins éthiques des producteurs de coton. 

Évidemment, il faut être prêt comme consommateur à magasiner avec des critères précis et être prêt à renoncer à certains achats.  Plus nous serons nombreux à choisir une façon différente de se vêtir, plus les grandes chaînes de vêtements devront faire des efforts pour produire des vêtements éthiques.  Jamais les entreprises n’inscriront sur les vêtements:  Attention ce vêtement a été fait dans des conditions inhumaines et nos méthodes de travail affecteront grandement votre environnement. 

C’est à nous de questionner, de chercher à savoir si le cycle de production du vêtement que nous désirons nous colle à la peau!  Je ne suis pas un modèle à suivre, je ne porte pas que du coton bio.  Mais je le recherche de plus en plus.
 Voici quelques statistiques sur le coton traditionnel (pour ne parler que de cette fibre):
  • Un  seul T-shirt nécessite pour sa production 2700 litres d’eau et émet 5,2 kg de CO2 (autant que 27 km en avion);
  •  La production du coton traditionnel monopolise 25 % des pesticides utilisés sur la planète rendant ainsi stériles des milliers d'acres de terres agricoles. Ces substances causent la mort de 22 000 personnes par an;
  •  La plupart des grands producteurs de coton ont massivement recours au travail des enfants;
  •  Cette matière première rapporte des milliards et emploie, dans le seul secteur de la production, plus de 300 millions de personnes. Toutefois, 99% des producteurs de coton vivent et travaillent dans une pauvreté parfois extrême.

En voici d’autres sur le coton biologique :
  •  Acheté directement auprès des coopératives de producteurs, le coton équitable et biologique permet aux producteurs de gagner 50% de plus que le coton conventionnel. La certification équitable de Transfair Canada assure un prix juste garanti aux producteurs et des primes permettant des investissements dans le développement de projets communautaires;
  •  La production de 450 g de coton issu de culture biologique représente 150 g de moins de substances chimiques répandues dans l'environnement que le coton issu de culture traditionnelle;
  Et là,  je vous entend déjà me dire que vous n’avez pas les moyens d’habiller votre famille en vêtements de coton biologique et équitable. C’est ce que vous alliez me dire n’est-ce pas? Voici un petit comparatif intéressant :
J’ai trouvé un t-shirt chez Gap fait de coton traditionnel pour 19,50 $  et un t-shirt  100%  coton jersey équitable et biologique chez Fibrethik pour 15 $. 
Mais je conviens que ce qui est encore mieux, c’est de faire comme moi et d’écrire plutôt que de magasiner. 

Voici des liens intéressants pour magasiner des vêtements faits de coton biologique:

Oom 


De plus, j'ai beaucoup aimé lire l'histoire des producteurs de coton équitable de l'entreprise Fribretik que vous trouverez en suivant ce lien.

P.S. Mon défi se porte toujours bien...

 Sources :



vendredi 11 mars 2011

Les règles de mon jeu

Une semaine déjà que je me suis lancée dans cette aventure. Pour que mon défi soit concret pour moi et intéressant à lire pour vous, il est essentiel de l’encadrer de règles et de fixer un prix que je me décernerai lorsque je l’atteindrai. Il faut bien une motivation!
 

Voici donc les règles de mon jeu de société plus "verte":

 

Objectifs :

Il y a plusieurs objectifs à ma démarche. Premièrement, je souhaite diminuer mon empreinte écologique. En 2003, selon Équiterre, un Québécois moyen achetait 23 kilos de vêtements neufs par année et en envoyait 21 kilos au rebut. Avec tout ces vêtements en circulation, avons-nous réellement besoin d’acheter autant de vêtements neufs par année? J’ai bien hâte de creuser ce sujet lors d’un prochain billet.
 Deuxièmement, je souhaite assainir ma relation avec le vêtement. Je m’explique. Comme beaucoup de femmes, j’ai une relation très passionnelle avec le vêtement. Je le vois, il m’attire, je le désire, je l’espère, je le veux maintenant… Une fois que je l’ai porté, le désir est moins présent, je tente de raviver la flamme avec quelques accessoires, mais la passion des débuts est devenue tiède et mon regard se tourne vers un autre…qui m’attire, que je désire, que j’espère et que je veux maintenant…J’ai envie de devenir plus sage. De me reconnaître comme personne à travers autre chose que des bouts de tissus, de me sentir belle sans ce besoin régulier d’avoir un morceau nouveau. Car il faut bien le reconnaître, les vêtements sont une façon de s’identifier à un groupe, de se démarquer, de s’exprimer. Mais est-il vraiment essentiel de s’exprimer avec une telle opulence?
Troisièmement, je relève ce défi en grande partie parce que j’ai envie de découvrir de nouvelles façon de consommer. Je veux sortir du modèle de consommatrice que plusieurs magasines proposent. Faire mes propres tendances, découvrir mes propres envies et ce, en consommant de façon plus réfléchie. J’aimerais aussi défaire l’idée préconçue que "consommation responsable" rime avec «grano».
Durée de mon défi : du 5 mars 2011 au 5 mars 2012 (ça fait bien un an ça?)
 

Mes restrictions :
 

-Aucun achat de vêtement
neuf qu’il soit équitable ou non.
 

Mes droits :
 

Je peux transformer mes vêtements actuels
Je peux échanger des vêtements

Je peux acheter des vêtements usagés

 

Mon prix :
 

Une virée de magasinage à New-York! Évidemment que je blague! Sérieusement, si je parviens à réaliser ce défi, je m’offrirai une analyse de ma penderie par un styliste. Je ne peux pas croire qu’à la quantité de vêtements que j’ai déjà dans ma penderie je me demande encore quoi porter!

Et pour celle qui veulent encore acheter des vêtements neufs, Kollontaï, une entreprise que j'affectionne particulièrement tiendra sa vente d'atelier la semaine prochaine...Pour ma part, je me retiendrai à quatre mains pour ne pas y aller :)
À très bientôt!

samedi 5 mars 2011

Mon défi : une année sans acheter de vêtements

Bon, ce matin je me lance tête première dans un défi que je vais peut-être regretter. Une année sans acheter de vêtements. Pourquoi je me lance ce défi?

Je ne suis pas une acheteuse compulsive. J'ai des convictions profondes. Je tiens à acheter des produits équitables, des produits qui sont de qualité et qui dureront dans le temps. J'achète principalement des vêtements fabriqués au Québec. J'aime connaître la main qui confectionne mes vêtements, l'histoire derrière la maille. Mon ultime bonheur est de trouver un produit fabriqué à côté de chez moi dans une matière écologique. Là, vous me verrez me précipiter à la caisse avec une grande satisfaction de poser un geste «responsable». Je suis émotive même avec mes vêtements! Cependant, surconsommer des produits éthiques et biologiques, ce n'est pas ce que je peux qualifier de «consommation responsable».

Je tenterai par ce défi de me guérir de ma «surconsommation responsable». Je sais que ce défi ne sera pas facile... J'aurai une période de sevrage. Je tremble déjà un peu. J'aurai sans aucun doute besoin de vous.

Soyez certains que je vous ferai régulièrement part de mon cheminement dans cette aventure.Et vous, prendrez-vous part à ce défi?  Si cette envie folle vous prenait, partageons notre expérience ici!

Je vous invite à visionner ce reportage d'Eve Beaudin, reporter à  l'émission La vie en vert qui inspiré par The Uniform Project décide de porter la même robe noire 7 jours sur 7 pendant un mois.

À très bientôt...