lundi 5 mars 2012

Entre désirs et besoins!




J'arrive à la fin de mon périple d'une année sans m'acheter de vêtements neufs. Périple qui peut sembler bien superficiel quand on pense que beaucoup de gens n'ont pas la chance "d'avoir" ni de se permettre de renoncer.

Oui, j'ai beaucoup. Je dois continuellement faire des choix déchirants. Sucré ou salé? Huile d'olive ou d'avocat? Rouge ou blanc? Fixe ou variable? Pour ici ou pour emporter? Noir ou au lait? Cuir ou tissu? Bois ou Céramique? Je sais, vous devez vous aussi prendre des décisions de cet ordre régulièrement.

Même si on a beaucoup, on veut toujours plus. La satisfaction est toujours pour plus tard.

Il y a un an, j'ai été frappée par le fait que je magasinais pour combler des vides. Et certainement pas les vides de ma penderie qui était pleine à craquer. Et même pleine, je trouvais le moyen de vouloir plus, de n'avoir jamais rien à me mettre sur le dos. Il me manquait toujours ce petit plus, ce quelque chose qui allait me faire sentir belle, combler le vide d'une fille qui a la chance de désirer, de succomber, mais qui plus souvent qu'autrement regrettait ses achats.

Je désirais me guérir d'acheter pour acheter. Ma surconsommation me laissait un goût amer en bouche. Je devais me réconcilier avec moi-même, trouver un équilibre entre désirs et besoins.

C'est principalement pour ces raisons que j'ai débuté, le 5 mars 2011, un défi qui allait me transporter d'aventure en aventure.

J'ai eu le bonheur de découvrir une foule de choses à travers moi-même et à travers vous.

J'ai découvert des lecteurs qui m'ont encouragée, des femmes qui ont décidées elles aussi de revoir leur relation avec le vêtement.

J'ai aussi découvert une multitude d'éco-désigners qui travaillent avec passion pour nous offrir des produits de qualité qui respectent l'environnement.

J'ai déniché de fabuleuses trouvailles dans des friperies.

J'ai appris beaucoup sur le commerce équitable et je suis plus que jamais convaincue que nos choix personnels peuvent faire une différence dans notre société, dans notre environnement. En tant que consommateurs, nous avons un grand pouvoir que nous n'utilisons malheureusement pas assez. Ce blogue me permet de diffuser des informations que je trouve précieuses quand vient le moment de choisir d'acheter ou de ne pas acheter. D'endosser ou de ne pas endosser des méthodes de productions. Acheter c'est donner son accord.

Je me suis aussi beaucoup découverte. Je suis fière de ce blogue et de la petite influence que j'ai pu avoir dans mon milieu. Cette fierté, c'est un grand prix pour moi.

Évidemment, vous l'aurez deviné, une année sans acheter de vêtements neufs peut créer des casses-têtes. Lorsque vous avez besoin d'un pantalon noir, nous devez espérer qu'il y en aura un de votre taille dans une friperie et ça, c'est plutôt difficile à prévoir. Voir une vente d'atelier d'«Annie 50» et de ne pas pouvoir y aller c'est déchirant...Appeler son chum en catastrophe dans une salle d'essayage parce qu'on est sur le point de craquer, ça aussi ça m'est arrivé. Mais avec du recul, cette aventure a été ponctuée de moments cocasses et extraordinaires.

Honnêtement, je suis très fière de moi, d'avoir relevé ce défi. Mais je ne crois pas que la solution est la privation. Maintenant que mon défi est terminé, je ne prévois pas me priver. Mais je veux acheter de façon plus raisonnée et pour les bonnes raisons. Bon, là, j'entends mon chum me dire que c'est reparti! Que j'ai rien compris. Non, non, chéri, j'ai compris bien plus que tu penses. J'ai compris que j'ai un plaisir à acheter des vêtements, que j'ai une fibre naturelle pour le magasinage et plus particulièrement pour les éco-désigners qui offrent des produits uniques et originaux. J'ai compris mon amour que le plaisir était dans l'équilibre. Se priver quand on peut s'offrir n'est vraiment pas un plaisir. Et comme j'ai envie de vivre ma vie en équilibre et dans le plaisir, je continuerai à me gâter, mais en questionnant la marque, en m'assurant que le vêtement que j'achète répond à mes valeurs. Je veux endosser le respect de l'humain et de l'environnement.

Mais encore là, je veux acheter ce dont j'ai besoin. Faire une rotation de ce que j'ai. Donner, échanger, partager!

Pour terminer, ce que j'ai aimé le plus de cette aventure, c'est ce blogue. Je ne pensais pas prendre autant de plaisir à vous écrire mes aventures. Et je ne pensais pas que vous seriez si nombreux à me lire. Si vous le voulez bien, je continuerai, de temps en temps, à venir échanger avec vous. Je me permettrai de vous livrer mes bonnes adresses, mes coups de coeur et un peu de mes états d'âme. Qu'en dites-vous?

Je vous reviens très bientôt avec le cadeau que je m'offre pour célébrer ce défi!

dimanche 19 février 2012

Magasiner en cachette!

Aujourd'hui, j'ai failli foutre en l'air mon défi à moins de deux semaines de la fin. En effet, en cachette, je me suis dirigée dans une ville où le risque de rencontrer quelqu'un qui me connait et connait mon défi est limité. Tuque sur la tête, lunettes de soleil sur les yeux, je me suis assurée que la voie était libre et je suis entrée dans la boutique en question. Mes yeux sont tombés sur une jolie robe estivale. Voulez-vous que je dépose la robe dans la cabine d'essayage? me demande la vendeuse. J'ai une autre belle robe qui pourrait vous convenir....ajoute-t-elle.

Je suis donc dans la cabine face à deux suberbes robes. Je suis dans la cabine face à un terrible dilemme. Résister à l'envie folle de me faire un petit plaisir après une grosse semaine. Ou les acheter en cachette et les sortir seulement après mon défi. La deuxième option n'est vraiment pas honnête, mais j'avoue y avoir pensé :)) J'ai opté pour la première option. Celle de RÉSISTER. Et vous savez quoi? Ça n'a pas été si dur. Peut-être parce que les robes étaient semblables à celles que je possède déjà!? Ou peut-être parce que mon rapport aux vêtements commence à changer. J'ai été capable de me raisonner, de voir que je n'avais pas besoin de robes aujourd'hui.

Mon défi prendra fin le 5 mars et j'espère que je conserverai cette bonne habitude de mieux penser mes achats. Mais je voudrai aussi trouver un équilibre.Il faut aussi se gâter. Se priver n'est pas la solution :)  Je vous dresserai mon bilan de ce défi dans mon prochain billet!

VENTES
 J'ai envie avant vous quitter de vous présenter deux ventes d'atelier de designers québécois que j'apprécie particulièrement. Ces ventes sont l'occasion idéale de découvrir ces designers et de profiter de rabais!

  Créations encore
24, 25 et 26 février  2012
Créations encore. Collection printemps /été 2012












  Kollontaï
22 au 25 mars 2012
Robe Alibi verte
Kollontaï! Des quoi vous inspirer!


mardi 24 janvier 2012

Mes découvertes de janvier!


Bonjour à vous! Me revoilà après plusieurs semaines d'absence. Ce que j'aime de ce blogue, c'est justement ça. J'y viens quand j'ai envie d'écrire.

Comment se passe mon défi à près d'un mois de la fin? Plutôt bien. Honnêtement, mon moral est très bon. c'est plus facile maintenant qu'au début. Je vous conseille vivement d'entreprendre un tel défi. Juste pour diminuer ce désir que nous avons de toujours vouloir plus.  Je ne suis pas guérie totalement, mais je pense que cette année m'aura fait comprendre bien des choses sur moi-même. Il y a des choses, comme celles-là, que je garderai pour moi si vous permettez.

Dans les dernières semaines, je me suis même découvert une nouvelle passion. Je dessine aux pastels.... Je suis une débutante, mais ce passe-temps me sert de soupape, ce à quoi le magasinage me servait avant...

J'ai envie aujourd'hui de vous faire part de deux découvertes en matière de vêtements éthiques. Voir de nouvelles marques naître est bon pour mon moral. Je ne suis pas une espèce rare. Nous sommes sûrement de plus en plus nombreux à rechercher des produits éthiques.

U love green

Je dois vous avouer que j'ai à m'acheter des sous-vêtements.  Évidemment, ils seront neufs :) Mais ce défi m'a permis de découvrir une marque d'ici, qui fabrique ses sous-vêtements ici et qui en plus utilise du coton biologique. Cette marque c'est U Love green . En plus d'être écologique, la designer de U love green propose des choix très stylisés. Ce n'est pas toujours le cas des lignes écologiques. Souvent, nous avons à faire des compromis.  Particulièrement en matière de sous-vêtements. Souvent les modèles proposés ont un look sport, un peu moins féminin. Ici, c'est le meilleur des deux mondes. Les prix? Entre 22 $ et 65 $. Très heureuse de ma découverte.

U Love green


Kitsh Kat

C'est beau, c'est frais, c'est fait de matières recyclées, c'est Kitsch Kat, la marque de la comédienne Catherine Florent. Je suis tombée en amour (c'est peut-être fort comme mot, mais bon!) avec les foulards. On ne parle pas ici d'une écharpe conventionnelle. Elle se tranforme en boléro grâce à un design ingénieux. Ceux qui me connaissent savent que c'est ce qu'il me faut au bureau :) Vous trouverez aussi une ligne très colorée pour les enfants. Mettons un peu de vie dans notre hiver!


Foulards-boléros
Kitsh Kat: des vêtements transformables!

Et vous, avez-vous des découvertes pour moi?