lundi 12 décembre 2011

Ma confession de Noël


Avec Noël viennent les fêtes de bureau. Vous savez, ce moment magique qu'il vaut mieux vivre le plus sobrement possible. Sobrement en termes d'habillement, mais surtout alcooliquement parlant. 

Cette courte  introduction pour vous dire qu'il y a deux semaines, à quelques jours de mon party de bureau j'ai eu le sentiment de ne pas être tout en fait en symbiose avec mon défi. Je m'en confesse devant vous aujourd'hui :)

Ma virée à la friperie!

Pour cette fameuse fête je devais porter une vieille robe (le mot vieille n'est peut-être pas le plus approprié!), mais la veille de cette fameuse soirée j'ai eu envie de me trouver de nouvelles chaussures. De belles chaussures qui viendraient compléter ma tenue et surtout qui viendraient me contenter.  Je décide donc un vendredi, sur mon heure de dîner, de me diriger à la Divine Friperie afin de me trouver des chaussures. Mais voulez-vous me dire pourquoi j'ai eu cette idée? C'était écrit noir sur blanc que j'allais sortir de là avec des vêtements. Des vêtements usagés oui, mais des vêtements dont je n'avais pas réellement besoin.

C'est à la caisse que le sentiment de m'être trahi m'a envahi. Un sentiment de doute qui est venu se déposer dans ma gorge. Le même sentiment qui m'a poussée à faire ce défi. Je suis persuadée que vous l'avez déjà ressenti. Un petit regret qui vous tenaille pour quelques heures, quelques jours.

Je suis donc partie de la boutique les mains pleines. Est-ce que j'ai trouvé les chaussures pour accompagner ma  «vieille robe»? Euh...J'ai trouvé une nouvelle vieille robe «léopard».

Donc, en plus d'avoir eu l'impression de m'être trahie dans mon défi, j'ai dû assumer et porter une robe en léopard :).

Mais ce qui a de bien avec mon aventure à la friperie, c'est que j'ai trouvé de petites merveilles à des prix doux. Ce qui a eu pour effet de convaincre plusieurs de mes collègues d'adopter de temps en temps les friperies! 


Et vous, vous arrive-t-il parfois de regretter un achat?

dimanche 20 novembre 2011

Recyclons Noël!

Noël c'est demain. Et pour être franche, je ne suis pas excitée par Noël. C'est peut-être mon objectif de diminuer ma consommation qui me donne une petite nausée en pensant à cette fête. En effet, à part les magasins qui s'en mettront plein les poches, les montagnes de papier qui seront gaspillés, les décorations parfois douteuses et  la présence de nourriture en quantité industrielle qui sera jetée, je ne vois pas où est la féerie des fêtes. Ah, vous me direz que tout ça changera lorsque j'aurai des enfants. Que je voudrai moi aussi créer une ambiance extraordinaire pour sceller des souvenirs mémorables dans la tête de mes gamins... Et vous avez peut-être raison.

Mais pour le moment, je sors souvent déçue, pour ne pas dire frustrée du temps des fêtes. À 28 ans, je cherche la signification de cette fête. Au fond de moi, je cherche la différence entre cette journée et les 364 autres de l'année. Un prétexte de se réunir en famille? Oui, heureusement. Une façon de dépenser trop? Sûrement. À quelques jours de Noël, je tombe moi aussi dans un état second, je veux faire plaisir et le budget prend le bord. Mais après Noël, qu'est-ce qui reste vraiment de ce désir de faire plaisir? Un compte de carte de crédit surprenant? Est-ce que l'orgie de cadeaux est réellement nécessaire? Est-ce qu'il a d'autres façons de faire plaisir?Avez-vous déjà songé à un Noël sans acheter de cadeaux?

Mon défi d'une année sans m'acheter de vêtement neuf m'a appris une chose. Il y a d'autre façons d'être heureux que de consommer à outrance. Recevoir les produits du catalogue Sears au grand complet ne rendrait personne heureux. Recevoir un cadeau réfléchi et personnalisé peut par contre donner un sens complètement différent à Noël.  Je pense que la première étape du magasinage du temps des fêtes devrait être de réfléchir aux besoins réels des personnes que nous chérissons. Si quelqu'un a besoin de temps, pourquoi ne pas lui en offrir. Voici quelques idées de cadeaux pour un Noël différents et plus vert. D'autres idées suivront dans quelques jours.


1. Salon des artistes-récupérateurs
Présentée du 2 au 4 décembre, la sixième édition du Salon des artistes-récupérateurs réunira 50 exposants animés par une même démarche artistique et environnementale. Ce grand événement éco-responsable propose aux visiteurs de découvrir des objets décoratifs et utilitaires, des vêtements, des bijoux et des accessoires faits de matières récupérées! Il s'agit d'une occasion unique pour trouver des cadeaux originaux et fabriqués à partir de matériaux récupérés! Voici ce que vous pourrez retrouver:


Besace.ca Sac fait de chambres à air recyclés. Idéal pour amateur de vélo :)



Thermotoutou.com Idéal pour soulager la douleur  des petits et des grands enfants. Entre 20 et 30 $.

2. Une livraison de produits du traiteur Cuistot et Marmiton, Châteauguay:

Cuistot et Marmiton vous offre des mets cuisinés tradionnels et gourmets. L'entreprise privilégie les produits frais, une cuisine du terroir et tire parti de ce que la nature nous offre à chaque saison.

3. Des livres usagés? Pourquoi pas?
Évidemment, vous pouvez acheter des livres neufs, mais pourquoi ne pas fouiner dans les boutiques de livres usagés. Vous y trouverez, très souvent, des livres en excellente condition qui feront le bonheur de toute la famille, et ce, pour une bouchée de pain.

4. Coin dressing
Je reviens sur ce super concept de friperie en ligne. C'est l'endroit idéal pour trouver de véritables trésors comme neufs. Bijoux, vêtements, chaussures, etc. Pour avoir déjà acheté par ce site, vous serez surpris de la qualité des articles. Vous pourrez aussi vous départir des cadeaux que vous n'aimez pas via ce site. Mais je vous jure que ça, je n'ai jamais fait ça ;)

5. Un cours de cuisine à partager!
Inviter une personne que vous aimez à partager un moment avec vous. Vous pouvez opter pour un spectacle, une soirée au cinéma et pourquoi pas un cours de cuisine? Plusieurs options s'offrent à vous dont des cours parents et enfants :


Atelier et Saveurs
Académie Culinaire
La guilde culinaire


D'autres suggestions à venir. Si vous avez  d'autres idées de cadeaux écolos, il me fera plaisir de les partager!!

En terminant, je vous invite à lire un super blogue que j'aime beaucoup lire qui parle justement de consommation responsable!










vendredi 14 octobre 2011

Chaussures responsables


Mon défi m’ouvre les portes d’un monde nouveau. Je suis de plus en plus à la recherche de l’objet parfait. Celui qui me plaira, qui plaira à la nature mais qui offrira  aussi un juste salaire à son artisan.  Et ce n’est pas toujours évident. Depuis 6 mois, je vous parle de mon objectif de diminuer mon empreinte écologique, mais je ne me suis jamais arrêtée à ce qui me permet de garder les deux pieds sur terre : mes chaussures.  Comment avoir du style tout en respectant l’environnement? Les friperies restent une belle alternative, mais si vous avez envie d’avoir un produit neuf issu d’un commerce plus responsable, voici mes petites suggestions.

Je tiens à préciser que je ne suis pas une spécialiste en développement durable.  Cependant, les produits que je vous suggère semblent être de belles solutions aux produits disons plus traditionnels.  Partagez vos trouvailles et vos opinions ici!

  El Naturalista
En plus d’être belles, très belles, les chaussures El Naturalista laissent une jolie empreinte écologique. En effet, les semelles sont  faites de caoutchouc naturel recyclé, ainsi que de teintures 100% végétales. L’ensemble des modèles sont fabriqués en Espagne par des artisans. Évidemment, attendez-vous à payer le juste prix pour ce produit unique. Voici mes préférées de la collection automne 2011 :


 Kamik (bottes pour hommes, femmes et enfants)

Kamik tient à respecter la terre et l’humain. Voici quelques gestes concrets en environnement de cette entreprise :



  • Kamik fabrique annuellement plus de 2 millions de bottes entièrement recyclées
  • Les  doublures de botte de Kamik sont faites de fibres de polyester et de polypropylène recyclée
  • Tous les produits fabriqués dans leurs usines de moulage par injection de Montréal (Qc) et de Littleton (NH) sont 100 % recyclables
  •  Leurs usines de moulage par injection fonctionnent à l’hydroélectricité et sans aucun combustible fossile.
  •  L'ensemble de leurs équipements sont refroidis à l’eau recyclée. Sur leur toit, une tour de refroidissement munie d’un système de distribution à circuit fermé recueille l’eau, la distribue, la recycle et la réutilise
  •     L’huile des pompes hydrauliques est filtrée, récupérée et réutilisée
  •     Les résidus de bottes sont recueillis et réutilisés pour éliminer tout gaspillage
  •     Elle a trois unités de production : à Montréal (Québec), à Hamburg (Ontario) et à Littleton (New Hampshire).



Chaussures Veja
Chaussures de sport éthiques faites en coton biologique et en caoutchouc naturel. Ces chaussures de sport sont fabriquées dans une coopérative brésilienne qui offre aux ouvriers de bonnes conditions de travail. Elles me donnent presque envie de faire du sport J ou du moins de ressembler à une sportive. Vous pouvez les acheter à la boutique montréalaise Rien à cacher. Voici de quoi vous inspirer :
DOMINGO GRAFITE GREY STONE LAGOONTAUA LEATHER CAFEGRAMA WHITE ROUILLE GUM SOLE
Avez-vous d'autres marques «responsables» à me suggérer?

mardi 20 septembre 2011

Ma visite chez Bleu Urbain






Le 3 septembre, cela a fait 6 mois que j'évite les magasins de vêtements neufs. Je devrais plutôt dire, voilà 6 mois que je m'amuse à découvrir d'autres façons de m'habiller. J'ai découvert de nouveaux éco designers, des friperies réelles et virtuelles, etc. Je me suis en quelque sorte libérée de magasiner dans les boutiques de vêtements neufs. Mais n'allez pas croire que je ne trouve pas mon défi difficile... Je vous parlerai de mes difficultés rencontrées dans mon prochain billet.   

Pour fêter la moitié de mon parcours, j'ai envie de vous parler d'une toute nouvelle boutique! Oui, oui, je sais... Je me trouve drôle de vous parler d'une boutique alors que je viens de vous parler que je suis heureuse de m'être libérée du magasinage. Mais cette boutique est complètement différente de ce que l'on peut trouver sur la Rive-Sud. Voici le compte-rendu de ma visite et quelques photos! 

Hier j'ai eu le bonheur de me rendre à l'inauguration officielle d'une toute nouvelle boutique, Bleu Urbain,  dédiée au thé et aux créateurs québécois (bijoux, vêtements, accessoires de cuisine, accessoires pour enfants, etc.)
 
J'avais vraiment très hâte de découvrir cette boutique qui est à 1 kilomètre de ma maison et qui sur papier avait tout me charmer (j'y suis allée pieds!) Et j'ai été charmée! Charmée par le décor chaleureux, par le choix des propriétaires de mettre en valeur le travail des artistes et des artisans du Québec, charmée par la grande salle d'essayage et surtout charmée par le bar à thés! 

Je me suis frayée un chemin à travers la foule venue comme moi assister à la naissance d'une boutique unique dans le secteur. J'ai observé les bijoux en quantité phénoménale, j'ai regardé les accessoires de cuisine un par un m'imaginant le travail que cela devait demander pour créer ces œuvres d'art et j'ai passé beaucoup beaucoup de temps à regarder les vêtements des éco designers.

Et c'est là, comme une belle surprise que j'ai rencontré la designer de la marque
Musky. Passionnée, elle m'explique son parcours et la philosophie derrière sa marque. En plus d'être éco-reponsables, les vêtements Musky sont sublimes et confortables. La mission de la marque? Donner une deuxième vie aux vêtements, apporter de la joie et du sex-appeal aux femmes qui les portent! C'est pas une belle mission ça?

J'ai aussi eu le bonheur de rencontrer une designer de la marque
Claudia Bijoutia qui créé des bijoux à partir de matériel informatique recyclé. Je retournerai m'acheter la bague faite à partir d'une touche de clavier (son nom? une touche de féminité!). Et je vous le dis tout de suite, il y a beaucoup de recherche dernière son travail!

Comme c'était jour d'inauguration officielle, je n'ai pas eu la chance de profiter du bar à thé. Mais je peux vous dire que le décor est invitant et que je me vois bien y passer un bon moment, seule ou en groupe!

Ce que j'aime le plus de la boutique :

-La présence d'éco-désigners
-L'aménagement de l'espace
Ce que j'aime moins :
-
L'envie que cette boutique me donne de tout acheter :)
-Personnellement, j'aimerais une plus grande section vêtements

 J'ai acheté deux morceaux fabriqués de matières recyclées:

Mon premier coup de coeur est allé pour
un boléro de la marque Créations Encore. 

Mon deuxième coup de coeur est allé à un magnifique chandail de la marque Musky. Quand la designer trouve qu'il vous va bien, comment  résister?  


À deux pas de chez moi, il y a maintenant une boutique qui m'offre des produits de qualité, uniques et ce, à juste prix.
 
Et vous, irez-vous visiter cette boutique? J'attendrai vos commentaires!

Adresse de Bleu Urbain : 765, Chemin St-Jean, La Prairie

mercredi 6 juillet 2011

Fig : la raison d'une possible rechute!

Hier, dans une cabine d'essayage, en panique, j'ai dû appeler mon chum qui m'a sauvée d'une rechute certaine. Qu'est-ce que je faisais dans un magasin, moi qui a le défi de ne pas acheter de vêtement neuf d'ici le mois de mars 2012? Voici l'histoire.

Je me suis arrêtée chez Atmosphère pour trouver quelques accessoires (savon, sac, gourde, etc) afin d'être prête pour mon voyage en Angleterre et en Écosse que je suis sur le point d'entamer. Mais comment rentrer dans un magasin où il y a des vêtements sans être tentée d'en essayer alors que je me prive de ce plaisir depuis 4 mois déjà?

Mon plan était clair. Je prenais une grande inspiration. Je rentrais dans la boutique. Je trouvais les produits sur ma liste en évitant de regarder les vêtements. Je passais à la caisse. Je partais. Je me remettais à respirer.

Mais là, arriva ce qui devait arriver. Mon regard est tombé sur la ligne de vêtements Fig Clothing, des vêtements que j'affectionne particulièrement. (J'ai pratiquement porté ces vêtements pendant toute mon aventure en Espagne l'an passé. Ce sont pour moi des vêtements indispensables pour toutes celles qui aiment voyager!)
Et là, sans courage, sans détermination j'ai attrapé une merveilleuse robe parfaite pour le voyage que je ferai dans les prochaines semaines...Confortable, légère et idéale pour prendre le thé à Londres ou encore pour visiter le Château d'Édimbourg. J'ai cette merveille sur moi, je me trouve belle et là, me revient en tête un défi un peu fou que j'ai eu l'idée de relever. C'est à ce moment que je téléphone à mon conjoint et que je dis adieu à cette pièce de vêtement que j'aime tant.

Qui a dit que mon défi serait facile? Alors, pour toutes celles qui peuvent se procurer des vêtements et qui ont le projet de partir en voyage prochainement, je vous invite à découvrir les produits Fig Clothing.  J'apprécie surtout l'élégance des coupes et le confort extrême!!! En plus, ces vêtements sont fabriqués à Montréal! Pourquoi ne pas encourager une entreprise bien de chez nous.

Ne me reste plus qu'à espérer qu'une âme charitable m'offre cette belle robe dans la taille XS avant mon départ dans deux semaines! C'est beau rêver :)


Moi en Espagne portant un ensemble Fig Clothing
 

samedi 25 juin 2011

J'ai 13 ans.......


Bonjour! Me revoilà.
Aujourd'hui, je fais un retour en arrière. J'ai 13 ans. Je suis au secondaire I. Mon corps change, j'ai un léger surplus de poids, je ne me trouve pas belle. Je parle légèrement à la française (résultat de cours de théâtre et de diction), le fer plat n'existe pas (j'ai donc une boule sur la tête)... ça va mal :)
J'aimerais tant avoir les moyens de m'acheter des vêtements de marque. Parce que dans ma tête j'associe vêtements de marque à belles personnes, à popularité. Pour moi c'est clair, si je pouvais perdre du poids et avoir de beaux vêtements, je serais heureuse et bien dans ma peau. Dans ma tête de fille de 13 ans, l'équation est simple.
Malheureusement, je ne pouvais pas avoir les vêtements que j'aurais voulu. Non. Je vivais toute seule avec ma mère qui travaillait très fort pour m'offrir déjà beaucoup. Des cours de théâtre, des cours de danse à claquette, des cours privés de mathématique, un repas au resto le jeudi soir, beaucoup de temps, etc, etc. Mais à 13 ans, on ne voit pas les choses de cette façon. On veut se fondre au moule. On veut être identique à nos amis. Faire le moins de vagues possible. On ne voit pas que derrière ces vêtements de marque se cache des êtres humains qui souhaitent eux aussi être différents. On les envie sans savoir ce qui se cache dernière ces étiquettes. À 13 ans, on veut toujours autre chose que ce que l'on a. Je n'étais pas reconnaissance de tout ce que j'avais.
Et oui, petite je souffrais d’une maladie grave que je croyais incurable: l’envie. Ce virus si puissant a achevé tous les bonheurs qui se sont présentés à moi. Plutôt que de savourer le moment présent, je bavais devant ceux des autres que je croyais plus grands et plus beaux. J’ai passé beaucoup trop de temps à me demander pourquoi je n’étais pas les autres. J’ai guéri de ce mal après plusieurs désillusions, après que les images que je m’étais créées de telle ou telle personne se soient fracassées dans une vérité si criante que je devais me rendre à l’évidence que même mes héros d’enfance étaient des êtres ordinaires. L’apprentissage de cette vérité a été bénéfique puisqu’elle m’a permis d’accepter l’ordinaire en moi et ainsi être en mesure d’apprécier les autres sans cette envie maladive qui tue trop souvent les relations humaines.
On passe beaucoup trop de temps à se regarder, à se comparer, à tricher et pas assez à parler de notre vérité.
Je n’ai pas toujours compris ce que l’amour de soi signifiait. J’ai longtemps cru qu’à force d’aimer notre propre reflet on finissait inévitablement par s’y noyer. Je sais maintenant qu’aimer l’autre n’est possible que si l’on s’aime dans toute la splendeur de nos qualités et de nos défauts, que seulement si l’on prend conscience des envies qui nous tenaillent. L’amour de l’autre ne résiderait-il pas dans ce dernier commandement?
Aujourd'hui, à 28 ans, je commence à m'aimer comme je suis. Je commence à me trouver belle. L'envie d'être quelqu'un d'autre est beaucoup moins présente. Parce que je sais maintenant que l'image n'est pas toujours la vérité. Mon défi m'aide à davantage m'apprécier comme je suis. Les cheveux en broussaille, peu maquillée, lunatique, comique, sensible, colorée, etc, etc. À 13 ans, on ne voit pas et surtout on n'aime pas ce qui fait notre différence.
 Et vous, à 13 ans, quelle était votre perception de vous-même?

dimanche 29 mai 2011

Le grand ménage de ma penderie : 5 façons originales de récupérer ses «vieux» vêtements!

Bonjour à tous. Me voici à une étape importante de mon défi. En effet, j'ai passé le capte du trois 3 mois sans m'acheter de vêtements neufs. Je dois avouer cependant que le printemps me fait de l'oeil et qu'il est très difficile de résister surtout quand mon moral est un peu plus bas. C'est fou, mais l'achat d'un vêtement était devenu une sorte de thérapie bien que souvent le prix était plus élevé :). Je sortais de la boutique toute pimpante, je me sentais belle et pleine de vie. Malheureusement ce sentiment ne durait pas... c'est donc aussi un peu pour cette raison que ce blogue existe. Oui je veux diminuer mon empreinte écologique, mais je souhaite aussi me sentir belle autrement que par l'achat de vêtements.

Revenons un peu à nos moutons et parlons de grand ménage de ma penderie. J'ai profité du (long) grand week-end de la fête des Patriotes pour faire un grand ménage dans mes vêtements. Comme je ne suis pas madame organisation, c'était un peu...n'importe quoi. J'ai donc voulu mettre de l'ordre. Pour mettre de l'ordre à votre tour dans votre penderie je vous invite à suivre les conseils de Châtelaine à l'exception du point 2 «On jette». Vous comprendrez que mon défi est tout à fait contraire à ce point. Je préfère donner mes vieux vêtements ou encore les récupérer!

Voici 5 façons originales de récupérer ses vieux vêtements:

Cette friperie a beaucoup de gueule et vous pourrez vous ouvrir un compte et y vendre vos articles. Attention. Vous ne ferez pas une fortune, mais vous permettrez à vos vêtements d'avoir une deuxième vie! Un guide existe pour vous aider à devenir la reine ou le roi du coin-dressing!

Si j'avais la patience de coudre, je m'inscrirais à ce cours de ce pas. Ce cours permet de créer de nouveaux accessoires et créations à partir de vos vieux vêtements. N'est-ce pas extraordinaire? Vous deviendrai votre propre ecodesigner.

Cet organisme de Granby vous propose pour vos vieux vêtements des booki-dollars. Ex : poche de linge = 2 booki-dollars. Ces booki-dollars sont échangeables contre des produits en magasin.

Pourquoi ne pas ofrir vos vêtements à des ecodesigners? Pas de Chichi a pour but de réinventer des vêtements à partir de styles déjà existants. Les trois jeunes créatrices de pas de chichi s'inspirent du quotidien, de l’art, de la nature, des cultures du monde et de la musique et ce, sans chichi. Pour en connaître davantage sur ces créatrices, je vous invite à écouter la chronique suivante au 95,1 fm. Vous découvrirez le processus de création d'une robe éco-responsable sur mesure.


L'éconoblogueuse nous suggère de créer une soirée de filles où chacune apporte des vêtements et des accessoires à échanger. Une soirée parfaite si vous avez des amies de votre taille... si ce n'est pas le cas, vous aurez tout de même beaucoup de plaisir à échanger...des potins :)
Et là, vous vous demandez ce que j'ai fais avec mes vieux vêtements de la semaine passée? Je suis allée les déposer tout simplement à un comptoir d'entraide. J'espère qu'ils sauront plaire à quelqu'un d'autre.
Avez-vous d'autres idées afin d'éviter de jeter nos vieux vêtements?

vendredi 6 mai 2011

Annie 50 : voici ce que je m'achèterais si je n'avais pas eu l'idée de ce défi (misère!)

Déjà deux mois que je suis plongée tête première dans ce défi. Déjà deux mois que j'évite les centres commerciaux et les sites de vente en ligne.

Je dois avoué que la semaine dernière j'ai acheté un suberbe ensemble du designer montréalais Créations Encore. En faisant cet achat j'ai tout de même respecté mon défi, celui de ne pas acheter de vêtements neufs. En effet, les Créations Encore sont faites de matières recyclées!

Mais là, ce soir, j'ai mal... mal de ne pas pouvoir participer à la vente d'atelier Annie 50! Mais comme je suis d'une grande gentillesse, je vous partage cette vente extraordinaire qui vous permettra de découvrir cette griffe montréalaise. Imaginez ma douleur quand je pense qu'il y aura de 50% à 75% de rabais sur les anciennes collections, échantillons et petits défauts....

Qu'est-ce que j'aime tant chez Annie50? Les robes uniques et féminines, les pantalons avec une large bande à la taille, le petit côté rétro et les compliments que je reçois quand je porte du Annie 50!

Voici ce que je m'achèterais si je n'avais pas eu l'idée de ce défi (misère!) :




Si comme moi vous avez un coup de coeur pour Annie 50, la vente a lieu au
2065 Parthenais suite 29, Montréal, Qc, H2K 3T1, les 12, 13 et 14 mai!

Cependant, vous pouvez en tout temps visiter leur boutique virtuelle!

Que pensez-vous d'Annie 50?

vendredi 22 avril 2011

Chaque jour le jour de la terre


Aujourd'hui est le Jour de la terre. Pourquoi un jour spécialement pour la terre? Pourquoi faire un événement qui soit ponctuel alors que nous devrions célébrer la terre à tous les jours? Pourquoi faire tout un tabac le 22 avril spécialement?

La date du 22 avril commémore un certain 22 avril de 1970 où, aux États-Unis, un sénateur nommé Gaylord Nelson encouragea les étudiants à mener des actions sur le thème environnemental

J'ai bien peur qu'il faille encore des événements de ce type pour sensibiliser la population à poser des gestes positifs pour l'environnement. Ce type d'événement nous donne des pistes à suivre et questionne l'impact de nos gestes sur cette belle planète. Par contre, sachez que l'organisation Jour de la terre a un mandat annuel de promotion et de sensibilisation.

Aujourd'hui, on ne parle plus simplement de recyclage, mais on parle de développement durable. On parle de s'assurer que les gestes que l'on pose touchent trois volets essentiels. Les volets social , économique et environnemental.

Mais au même moment où la notion de ce qu'est le développement durable naît, il y la multiplication des gadgets jetables, la promotion de l'eau embouteillée, la recherche de profit au détriment des conditions humaines et environnementales, le suremballage des aliments, des jouets etc, etc.

D'un côté on s'aseptise avec du Purell et d'un autre on nettoie nos maisons avec des produits ménagers qui peuvent nuire à notre santé. D'un côté on va au spa pour prendre soin de nous et d'un autre on accepte de se couvrir de produits qui peuvent aussi nuire à notre santé et à l'environnement. Ironique n'est-ce pas? Je sais, je sais, on se laisse séduire par les beaux petits pots et les mentions : naturels, sains, santés, etc. Je fais la même chose :)

Je vous rassure, je suis loin d'être parfaite. Je trouve juste bon de parfois questionner mes choix...

Et vous, que pensez-vous du jour de la terre? Participerez-vous activement à cette journée?

lundi 4 avril 2011

Divine friperie!

J’avais hâte d’avoir un moment pour vous partager ma découverte de cette semaine. Comme vous le savez, pour la prochaine année je me suis donnée le défi de ne pas acheter de vêtements neufs et pour le moment je dois dire que je respecte à la lettre cette consigne et je m’en porte très bien. Bon, vous me direz que ça fait juste un mois et qu’il m’en reste onze à passer… Je suis tout de même assez fière de moi. J’avais besoin d’un nouveau jeans. Ce n’était pas un caprice. Ma penderie regorge de vêtements pour le travail, mais lorsque le week-end se pointe le bout du nez, je jongle souvent avec les mêmes pièces (un jeans, un chandail mou et une veste molle ou encore un chandail mou, une veste molle et un jeans!).

Comment me procurer cette pièce de vêtement sans succomber à la tentation de rentrer dans une boutique de vêtements neufs? Visiter une friperie était une belle option, mais laquelle? J’ai choisi de me diriger vers la Divine friperie, une petite boutique près de mon travail. Depuis plus de deux ans mon regard est attiré par cette vitrine toujours colorée et changeante, mais je n’avais jamais osé ouvrir la porte.

Mon premier regard se porte du côté des chaussures. Une panoplie de chaussures de toutes les couleurs et de toutes les grandeurs. Une dame m’accueille avec un grand sourire et me présente la nouvelle propriétaire, Mme Jade Lambert, jeune, dynamique et très heureuse d’accueillir une nouvelle cliente. Elle s’intéresse à mes goûts, m’interroge sur mes besoins et me fait découvrir une foule de beaux morceaux.

Visiter une friperie c’est chercher un trésor qui nous conviendra à travers une marée de morceaux qui nous plaisent un peu moins. Car il faut bien le dire, il faut avoir de la chance pour trouver un morceau qui nous fasse craquer et qui soit de notre grandeur. Pour une fois, être petite semble être un atout!! Je vais donc en profiter!

Toute seule dans ma cabine d’essayage (en fait, il est très rare que j’invite quelqu’un à m’y accompagner!) je me croise les doigts que les morceaux dénichés soient pour moi! Le premier jeans (Miss Sixty pour ceux qui s’intéressent aux marques) me fait comme un gant. Le deuxième aussi! C’était jour de fête au village! Les autres articles sont soient trop grands ou très moyens sur moi.

Chose intéressante, Mme Lambert m’a donné des commentaires francs. Elle n’a pas tenté de me faire croire que les articles essayés me convenaient alors que ce n’était pas le cas. J’ai beaucoup aimé quand elle m’a dit : "Ce chandail n’est pas pour vous. Ca prendra le temps que ça prendra mais je vais trouver la personne pour qui il est fait." Une âme-sœur est donc recherchée pour un beau chandail rose. Un peu de poésie dans cette séance de magasinage m’a fait beaucoup de bien!

La mission de cette friperie est d’offrir des vêtements et des accessoires de qualité, pour femmes, de moyen à haut de gamme. La friperie reçoit régulièrement des morceaux qui proviennent de chez Ogilvy.
Pour ma part, c’est mission réussie. J’ai trouvé deux jeans et une belle blouse que je pourrai porter ce printemps et cet été!

Points forts de cette friperie:
  • Accueil et service
  • Qualité des vêtements
  • Après une petite recherche, il n’existe pas beaucoup de friperies de ce type sur la Rive-Sud de Montréal
Point faible :
  • Comme la friperie est très petite et qu’il y a beaucoup de vêtements, il faut vraiment prendre le temps de faire une bonne recherche. Les beaux morceaux ne vous sauteront pas aux yeux.
Conseils :

Laissez-vous guider par la propriétaire et n'y amenez pas un conjoint impatient!

Nom de la friperie : Divine Friperie
Adresse : 910 Bd St Jean Baptiste, Mercier (près de Châteauguay)
Propriétaire : Jade Lambert
Numéro de téléphone : 450 691-3180

Avez-vous d’autres friperies à me suggérer?

dimanche 20 mars 2011

Le coton biologique : une fibre à privilégier!

T-shirt Fibrethik 100 %
jersey équitable et biologique
Depuis quelques années, j’ai pris conscience qu’acheter une marque de vêtements (et autres produits) c’est endosser l’ensemble de son cycle de production.  C’est donner son accord ou se fermer les yeux.  J’accorde une grande importance à ce qu’il y a derrière la production de la fibre et du vêtement.  Acheter un vêtement fait de coton traditionnel (lire non biologique) c’est cautionner les méthodes plus ou moins éthiques des producteurs de coton. 

Évidemment, il faut être prêt comme consommateur à magasiner avec des critères précis et être prêt à renoncer à certains achats.  Plus nous serons nombreux à choisir une façon différente de se vêtir, plus les grandes chaînes de vêtements devront faire des efforts pour produire des vêtements éthiques.  Jamais les entreprises n’inscriront sur les vêtements:  Attention ce vêtement a été fait dans des conditions inhumaines et nos méthodes de travail affecteront grandement votre environnement. 

C’est à nous de questionner, de chercher à savoir si le cycle de production du vêtement que nous désirons nous colle à la peau!  Je ne suis pas un modèle à suivre, je ne porte pas que du coton bio.  Mais je le recherche de plus en plus.
 Voici quelques statistiques sur le coton traditionnel (pour ne parler que de cette fibre):
  • Un  seul T-shirt nécessite pour sa production 2700 litres d’eau et émet 5,2 kg de CO2 (autant que 27 km en avion);
  •  La production du coton traditionnel monopolise 25 % des pesticides utilisés sur la planète rendant ainsi stériles des milliers d'acres de terres agricoles. Ces substances causent la mort de 22 000 personnes par an;
  •  La plupart des grands producteurs de coton ont massivement recours au travail des enfants;
  •  Cette matière première rapporte des milliards et emploie, dans le seul secteur de la production, plus de 300 millions de personnes. Toutefois, 99% des producteurs de coton vivent et travaillent dans une pauvreté parfois extrême.

En voici d’autres sur le coton biologique :
  •  Acheté directement auprès des coopératives de producteurs, le coton équitable et biologique permet aux producteurs de gagner 50% de plus que le coton conventionnel. La certification équitable de Transfair Canada assure un prix juste garanti aux producteurs et des primes permettant des investissements dans le développement de projets communautaires;
  •  La production de 450 g de coton issu de culture biologique représente 150 g de moins de substances chimiques répandues dans l'environnement que le coton issu de culture traditionnelle;
  Et là,  je vous entend déjà me dire que vous n’avez pas les moyens d’habiller votre famille en vêtements de coton biologique et équitable. C’est ce que vous alliez me dire n’est-ce pas? Voici un petit comparatif intéressant :
J’ai trouvé un t-shirt chez Gap fait de coton traditionnel pour 19,50 $  et un t-shirt  100%  coton jersey équitable et biologique chez Fibrethik pour 15 $. 
Mais je conviens que ce qui est encore mieux, c’est de faire comme moi et d’écrire plutôt que de magasiner. 

Voici des liens intéressants pour magasiner des vêtements faits de coton biologique:

Oom 


De plus, j'ai beaucoup aimé lire l'histoire des producteurs de coton équitable de l'entreprise Fribretik que vous trouverez en suivant ce lien.

P.S. Mon défi se porte toujours bien...

 Sources :



vendredi 11 mars 2011

Les règles de mon jeu

Une semaine déjà que je me suis lancée dans cette aventure. Pour que mon défi soit concret pour moi et intéressant à lire pour vous, il est essentiel de l’encadrer de règles et de fixer un prix que je me décernerai lorsque je l’atteindrai. Il faut bien une motivation!
 

Voici donc les règles de mon jeu de société plus "verte":

 

Objectifs :

Il y a plusieurs objectifs à ma démarche. Premièrement, je souhaite diminuer mon empreinte écologique. En 2003, selon Équiterre, un Québécois moyen achetait 23 kilos de vêtements neufs par année et en envoyait 21 kilos au rebut. Avec tout ces vêtements en circulation, avons-nous réellement besoin d’acheter autant de vêtements neufs par année? J’ai bien hâte de creuser ce sujet lors d’un prochain billet.
 Deuxièmement, je souhaite assainir ma relation avec le vêtement. Je m’explique. Comme beaucoup de femmes, j’ai une relation très passionnelle avec le vêtement. Je le vois, il m’attire, je le désire, je l’espère, je le veux maintenant… Une fois que je l’ai porté, le désir est moins présent, je tente de raviver la flamme avec quelques accessoires, mais la passion des débuts est devenue tiède et mon regard se tourne vers un autre…qui m’attire, que je désire, que j’espère et que je veux maintenant…J’ai envie de devenir plus sage. De me reconnaître comme personne à travers autre chose que des bouts de tissus, de me sentir belle sans ce besoin régulier d’avoir un morceau nouveau. Car il faut bien le reconnaître, les vêtements sont une façon de s’identifier à un groupe, de se démarquer, de s’exprimer. Mais est-il vraiment essentiel de s’exprimer avec une telle opulence?
Troisièmement, je relève ce défi en grande partie parce que j’ai envie de découvrir de nouvelles façon de consommer. Je veux sortir du modèle de consommatrice que plusieurs magasines proposent. Faire mes propres tendances, découvrir mes propres envies et ce, en consommant de façon plus réfléchie. J’aimerais aussi défaire l’idée préconçue que "consommation responsable" rime avec «grano».
Durée de mon défi : du 5 mars 2011 au 5 mars 2012 (ça fait bien un an ça?)
 

Mes restrictions :
 

-Aucun achat de vêtement
neuf qu’il soit équitable ou non.
 

Mes droits :
 

Je peux transformer mes vêtements actuels
Je peux échanger des vêtements

Je peux acheter des vêtements usagés

 

Mon prix :
 

Une virée de magasinage à New-York! Évidemment que je blague! Sérieusement, si je parviens à réaliser ce défi, je m’offrirai une analyse de ma penderie par un styliste. Je ne peux pas croire qu’à la quantité de vêtements que j’ai déjà dans ma penderie je me demande encore quoi porter!

Et pour celle qui veulent encore acheter des vêtements neufs, Kollontaï, une entreprise que j'affectionne particulièrement tiendra sa vente d'atelier la semaine prochaine...Pour ma part, je me retiendrai à quatre mains pour ne pas y aller :)
À très bientôt!

samedi 5 mars 2011

Mon défi : une année sans acheter de vêtements

Bon, ce matin je me lance tête première dans un défi que je vais peut-être regretter. Une année sans acheter de vêtements. Pourquoi je me lance ce défi?

Je ne suis pas une acheteuse compulsive. J'ai des convictions profondes. Je tiens à acheter des produits équitables, des produits qui sont de qualité et qui dureront dans le temps. J'achète principalement des vêtements fabriqués au Québec. J'aime connaître la main qui confectionne mes vêtements, l'histoire derrière la maille. Mon ultime bonheur est de trouver un produit fabriqué à côté de chez moi dans une matière écologique. Là, vous me verrez me précipiter à la caisse avec une grande satisfaction de poser un geste «responsable». Je suis émotive même avec mes vêtements! Cependant, surconsommer des produits éthiques et biologiques, ce n'est pas ce que je peux qualifier de «consommation responsable».

Je tenterai par ce défi de me guérir de ma «surconsommation responsable». Je sais que ce défi ne sera pas facile... J'aurai une période de sevrage. Je tremble déjà un peu. J'aurai sans aucun doute besoin de vous.

Soyez certains que je vous ferai régulièrement part de mon cheminement dans cette aventure.Et vous, prendrez-vous part à ce défi?  Si cette envie folle vous prenait, partageons notre expérience ici!

Je vous invite à visionner ce reportage d'Eve Beaudin, reporter à  l'émission La vie en vert qui inspiré par The Uniform Project décide de porter la même robe noire 7 jours sur 7 pendant un mois.

À très bientôt...